Les courses de trot attelé sont cependant les plus nombreuses et les plus connues du grand public. Le trotteur tire un attelage très léger (le sulky) sur lequel s’assied le driver.

La France est le deuxième pays au monde en terme d'organisation des courses de trot derrière les États-Unis. Comme ces derniers, la France possède également la particularité de posséder sa propre race, le Trotteur Français, contrairement à d’autres pays où les Trotteurs sont issus de courants de sang importés. La discipline internationale par excellence est le trot attelé.Le pilote ou driver commande le trotteur aux moyens de guides. Véritable contact physique entre la bouche du trotteur et les mains du driver, les guides véhiculent les commandes de direction et de vitesse au cheval. L'image ci-dessus en est une illustration.

 

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Les courses de trot monté : cette fois le cheval porte le jockey sur son dos, comme au galop (mais il lui est formellement interdit de galoper).

Le trot monté est quant à lui une épreuve d'équitation qui se court essentiellement en France et en Belgique. Le jockey est assis directement sur le cheval. L'épreuve consiste à atteindre en premier la ligne d'arrivée es restant sur le dos du cheval. Le cheval au galop dans ce cas sera disqualifié. L'épreuve principale dans ce as est le prix du Cornulier.

Le trot attelé est une course où le driver est assis sur un sulky tracté par le cheval. Le cheval doit trotter le plus vite possible pour atteindre le premier la ligne d’arrivée, mais il ne doit en aucun cas se mettre au galop, sous peine de disqualification.
Tandis qu'au trot monté, le jockey est assis directement sur la selle du cheval. Il y a deux façons de monter : la monte dite traditionnelle, et la monte en avant (le jockey se colle le plus près possible de la tête du cheval). Tout comme le trot attelé, le cheval qui ne respecte pas le trot est disqualifié.

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Pour info, il y a moins de gènes dans le peloton qu'au trot attelé, le déroulement des épreuves ainsi que les arrivées sont plus réguliers.
S'il existe des spécialistes des 2 disciplines, certains chevaux alternent avec succès les 2 spécialités mais cependant méfiez vous d'un cheval qui vient de bien courir sous la selle et qui revient à l'attelé et vis et versa !

Ensuite, avant de parier, vous devez étudier la course ( en jargon turfiste, il faut faire "le papier") et analyser les performances passées des chevaux, des drivers ou jockeys et des entraineurs, les conditions de course.....

Cette étape est primordiable si vous voulez augmenter vos chances de gains sur une course.

L'analyse des cotes et son évolution dans les minutes précédant une course apportent de précieux renseignements.
Il vous faut ensuite apprécier la cote de votre cheval selon sa position dans les pronostics de la presse hippique.
Surtout, ne rayez pas systématiquement le favori surtout s'il est "costaud".
Au contraire, appuyer vous sur lui et trouver une deuxième base solide et plus spéculative.

L'engagement d'un cheval dans une course est déterminant pour la suite.

Par exemple, si un cheval a déja fait ses preuves sur l'hippodrome, la distance et la discipline du jour alors on peut parier que cette course tombe à "pic" dans son programme.
En effet, le cheval répond alors parfaitement aux conditions de course, étant soit à la limite de l'engagement, soit parfaitement engagé au premier poteau.
Ce qu'il faut savoir, c'est que certains concurrents, mal engagés, peuvent disposer de meilleures courses par la suite.
Cependant un cheval en retard de gains (cheval qui n'a pas les gains en rapport à sa qualité) peut alors malgrès un mauvais engagement mettre à mal votre pronostic.

Plusieurs critères doivent être analyser pour savoir s'il s'agit d'un bon engagement.

Afin de mieux cerner le potentiel d'un trotteur, il vous faut connaitre les réductions kilométriques du cheval et connaitre les conditions dans lesquelles celles ci ont été réalisées ( piste, distance, auto-start, rendement de distance...).

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  • En effet certains hippodromes sont plus rapide que d'autres et il est plus facile de courir vite sur une petite distance que sur un long parcours.

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    • Un départ à l'auto-start, la réduction kilométrique est améliorée en moyenne d'une seconde par rapport à un départ volté.

 

    • De plus les places jouent un rôle très important, pour une raison déjà bien simple : le règlement français stipule que ce sont les chevaux les plus riches qui s’élancent en première ligne et les autres, sur un second rideau. Par ligne de départ, on procède ensuite par tirage au sort.

 

    • À Vincennes, ils sont neuf par ligne et ces épreuves se disputent sur 2.100 mètres.

 

  • Les places 1 et 2 sont souvent un handicap pour les trotteurs ne sachant pas très bien démarrer vite, car ils se font envelopper et doivent subir les événements. Les places 3, et surtout 4, 5 et 6 sont les meilleures. Les places 7, 8 et 9 sont difficiles à négocier, sauf pour les sujets délicats, qui auront plus facilement la possibilité d'assurer leur départ ou les sujets très rapides, capables de prendre une meilleure place, rapidement. Les places en deuxième ligne 10 et 11 sont souvent rédhibitoires, surtout si les deux concurrents ayant hérité des places 1 et 2 sont de piètres débouleurs. Les places 17 et 18 ne sont pas très avantageuses. Sur certains hippodromes, ils ne sont que sept ou huit par ligne et les petits numéros comme les gros numéros derrière l’autostart ont parfois moins de conséquences.